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lundi 27 avril 2009

Russie - Inde : double coopération aéronautique + un avenir pour le F-22 ?

Un avion de transport multirôle

RIA Novosti annonce le lancement par la Russie et l'Inde d'un programme de mise en œuvre d'un nouvel avion de transport multirôle (MTA) de moyenne capacité, suite à un accord signé en 2007. Le coût global du projet de développement, estimé aujourd'hui à 600 M$, est partagé de façon égale entre les deux pays. La Russie cherche à remplacer sa flotte vieillissante d'Antonov An-12, An-26 et An-32. Le MTA, pouvant supporter une charge de 20 tonnes (contre 37,5 tonnes pour l'A400M), devrait être opérationnel d'ici huit ans.


Des nouvelles de l'avion de combat de 5ème génération

Sur le front des avions de chasse, l'Inde travaille également avec la Russie sur une adaptation du Sukhoi T-50, cinquième génération censée initialement rivaliser avec le F22 Raptor américain, et qui verra ses premiers vols effectués dans le courant 2009 (selon les dernières annonces de l'armée russe). La version indienne, à deux sièges, plus légère et plus petite, devrait aussi être moins chère. Elle doit être opérationnelle d'ici à 2015. Il faut bien sûr rappeler ici que les MiG 29 et 35 sont encore en lice dans l'appel d'offres indien portant sur 126 avions de combat, dont le Rafale de Dassault a été éliminé.

Un avenir pour le F-22 ?

Puisqu'on parle du F-22, James Ludes, ancien membre de l'équipe de transition de Barack Obama, suggère de nouveaux débouchés en proposant, pour aller au-delà des 187 exemplaires produits, de l'exporter en Australie et au Japon. Le Raptor a été initialement conçu pour obtenir la supériorité aérienne face à des adversaires de taille...donc ce n'est pas en Irak ou en Afghanistan qu'il pourrait être utile. Non, James Ludes le voit plutôt dans un conflit face à la Chine, qui s'est dotée au cours des années (et qui continue à le faire) d'une flotte de plus en plus importante. En tant que partenaires stratégiques et stables des États-Unis dans la zone Asie-Pacifique, dénués de toutes velléités agressives, l'Australie et le Japon, selon Ludes, pourraient optimiser leur interopérabilité et leur coopération avec le géant américain, notamment dans le cadre d'opérations de coalition.

Bien sûr, pour le moment aucun des deux pays n'a exprimé son intention explicite d'acheter le chasseur furtif américain (140M$ l'unité pour l'USAF !), et la loi américaine interdit son exportation. Mais Ludes voit au-delà de ces obstacles, et avance l'argument des emplois sauvegardés.

Des F-22 Raptor en vol d'essai

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